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La liste de médicaments qui figure dans ce tableau est fournie à titre indicatif; il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de tous les médicaments susceptibles d’interagir avec PAXLOVIDMC (comprimés de nirmatrelvir et de ritonavir). Visitez le site pfizermedicalinformation.ca/fr-ca ou composez le 1-800-463-6001.

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : Les renseignements présentés ici ne sont fournis qu’à titre informatif. Cet outil pourrait ne pas mentionner toutes les interactions possibles entre médicaments. Même si nous essayons de fournir une information exacte et à jour, aucune garantie ne peut être faite à ce propos.

Votre demande pourrait exiger des recherches plus approfondies. Cette liste n’est pas exhaustive. 

Si vous n’avez pas obtenu de réponse à votre demande, veuillez consulter la monographie ici ou communiquer avec le Service de l’information pharmaceutique de Pfizer Canada au 1-800-463-6001 ou en visitant le pfizermedicalinformation.ca/fr-ca.

Interactions médicamenteuses objectivées ou potentiellement significatives

Classe du médicament concomitant

Nom du médicament

Effet sur la concentration de PAXLOVID ou du médicament concomitant

Commentaires cliniques

Antagonistes des récepteurs alpha1-adrénergiques

alfuzosine

↑ alfuzosine

L’administration concomitante est contre-indiquée, compte tenu du risque d’hypotension (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la Monographie du Produit ).

Antagonistes des récepteurs alpha1-adrénergiques :

alfuzosine

↑ alfuzosine

D’après les résultats d’une étude d’interactions médicamenteuses avec le kétoconazole, un autre puissant inhibiteur de la CYP3A4, on s’attend à une augmentation significative des concentrations d’alfuzosine lorsque le ritonavir est administré en concomitance, à raison de 600 mg 2 f.p.j. Par conséquent, l’administration d’alfuzosine en concomitance avec PAXLOVID est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antagonistes des récepteurs alpha1-adrénergiques :

tamsulosine

↑ tamsulosine

Il faut éviter l'emploi de ce médicament durant le traitement par PAXLOVID.

Analgésiques, narcotiques :

fentanyl
hydrocodone
oxycodone
mépéridine

↑ fentanyl
↑ hydrocodone
↑ oxycodone
​​​​​​​​​​​​​​↑ mépéridine

Comme le ritonavir inhibe la CYP3A4, on s’attend à ce qu’il augmente les concentrations plasmatiques de fentanyl. Il est recommandé de surveiller étroitement les effets thérapeutiques et indésirables (y compris la dépression respiratoire potentiellement mortelle) lorsque le fentanyl, l'hydrocodone, l'oxycodone ou la mépéridine sont administrés en concomitance avec PAXLOVID. Si leur administration concomitante avec PAXLOVID ne peut être évitée, il faut envisager une réduction de la dose de l'analgésique narcotique et surveiller le patient étroitement et fréquemment. Se reporter à la monographie du produit concerné pour un complément d'information.

Analgésiques, narcotiques :

tramadol
propoxyphènea

↑ tramadol
​​​​​​​↑ propoxyphène

Comme le ritonavir inhibe la CYP3A4, on s’attend à ce qu’il augmente les concentrations plasmatiques de tramadol et de propoxyphène.

l faut utiliser le tramadol et le propoxyphène avec prudence et il peut être nécessaire de réduire la dose de ces médicaments.

Analgésiques, narcotiques :

​​​​​​​​​​​​​​méthadone

​​​​​​​↓ ​​​​​​​méthadone

Il faut surveiller étroitement les patients qui reçoivent un traitement d'entretien par la méthadone afin de déceler les symptômes de sevrage et ajuster la dose de méthadone en conséquence.

Il peut être nécessaire d’augmenter la dose de méthadone.

Anesthésiques :

mépéridine

↓ mépéridine
↑ normépéridine
(métabolite)

Il n’est pas recommandé d’augmenter la dose de mépéridine ni d’en prolonger l’utilisation en association avec le ritonavir, vu l’augmentation des concentrations de son métabolite, la normépéridine, qui a à la fois un effet analgésique et un effet stimulant sur le SNC (p. ex., les convulsions).

Antiangineux :

ranolazine

↑ ranolazine

L’administration concomitante est contre-indiquée, compte tenu du risque de réactions graves et/ou potentiellement mortelles (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antiarhythmiques :

disopyramide, lidocaïne (à action générale), mexilétine

↑ antiarhythmiques

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments lorsqu’ils sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de réduire la dose de ces médicaments.

Antiarhythmiques :

​​​​​​​amiodarone, bépridila, dronédarone, flécaïnide, propafénone, quinidinea

↑ antiarhythmiques

L’administration concomitante peut entraîner des réactions graves et/ou pouvant mettre la vie du patient en danger, comme une arythmie. Par conséquent, l’utilisation de ces antiarythmiques en concomitance avec PAXLOVID est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antibactériens :

acide fusidique

↑ acide fusidique
↑ ritonavir

On s’attend à ce que l’administration concomitante d’inhibiteurs de protéase, notamment du ritonavir et d’acide fusidique, entraîne une augmentation de la concentration d’acide fusidique, ainsi que des inhibiteurs de protéase dans le plasma (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Anticancéreux :

apalutamide

↓ nirmatrelvir/ritonavir

L’administration concomitante est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Anticancéreux :

abémaciclib, céritinib, dasatinib, encorafénib, ibrutinib, ivosidénib, nératinib, nilotinib, vincristine, vinblastine

↑ anticancéreux

Les concentrations sériques des anticancéreux peuvent augmenter s’ils sont administrés en concomitance avec le ritonavir, ce qui peut entraîner un risque accru d’effets indésirables, certains pouvant être graves.

L’administration concomitante de ritonavir et d’ibrutinib n’est pas recommandée en raison de l’augmentation attendue de l’exposition à l’ibrutinib, qui pourrait entraîner un risque de syndrome de lyse tumorale.

L’administration concomitante de ritonavir et de dasatinib devrait être évitée en raison de l’augmentation attendue de l’exposition au dasatinib. Si le ritonavir doit être administré en concomitance avec le dasatinib, il faut envisager une surveillance étroite des signes de toxicité et une réduction de la dose de dasatinib (voir la monographie de SPRYCEL).

L’administration concomitante du ritonavir et de l’encorafénib ou de l'ivosidénib devrait être évitée en raison du risque d’effets indésirables graves comme la prolongation de l’intervalle QT. Si le ritonavir doit être administré en concomitance avec l’encorafénib, on doit modifier la dose de l’encorafénib selon les recommandations de la monographie de l’encorafénib.

L’administration concomitante de ritonavir et de nilotinib devrait être évitée en raison de l’augmentation attendue de l’exposition au nilotinib. Si le ritonavir doit être administré en concomitance avec le nilotinib, il est recommandé de surveiller étroitement un éventuel allongement de l’intervalle QT (voir la monographie de TASIGNA).

L’administration concomitante de ritonavir et d’abémaciclib devrait être évitée en raison de l’augmentation attendue de l’exposition à l’abémaciclib. Si le ritonavir doit être administré en concomitance avec l’abémaciclib, il faut envisager une surveillance étroite des signes de toxicité et une réduction de la dose d’abémaciclib (voir la monographie de VERZENIO).

L’administration concomitante de ritonavir et de nératinib est contre-indiquée en raison de l’augmentation attendue de l’exposition au nératinib (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

L'administration concomitante de vincristine et de vinblastine peut entraîner des effets indésirables hématologiques ou gastro-intestinaux importants.

Anticancéreux :

vénétoclax

↑ ​​​​​​​​​​​​​​vénétoclax

L’utilisation concomitante de puissants inhibiteurs de la CYP3A, comme le ritonavir, et du vénétoclax peut augmenter le risque de syndrome de lyse tumorale à l’instauration du traitement et pendant la période d’augmentation graduelle de la dose (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit). 

Dans le cas des patients qui ont terminé la phase d’augmentation graduelle de la dose et qui reçoivent une dose quotidienne constante de vénétoclax, réduire la dose du médicament d’au moins 75 % lorsqu’il est utilisé en concomitance avec des inhibiteurs de la CYP3A (voir la monographie de VENCLEXTA).

Anticoagulants :

apixaban​

↑ apixaban​​​​

Les agents qui sont à la fois des inhibiteurs de la glycoprotéine P et des inhibiteurs puissants de la CYP3A4 élèvent la concetration sanguine d'apixaban ainsi que le risque d'hémorragie. La posologie recommandée pour l'administration concomitante d'apixaban et de PAXLOVID varie selon la dose d'apixaban utilisée. Se reporter à la monographie de l'apixaban pour un complément d'information.

Anticoagulants :

dabigatran​

↑ dabigatran​​​​

L'emploi concomitant de dabigatran et de PAXLOVID accroît l'exposition au dabigatran et, de ce fait, le risque de saignements. Selon l'indication pour laquelle le dabigatran est employé et la fonction rénale du patient, il faut réduire la dose du dabigatran ou éviter son emploi concomitant. Se reporter à la monographie du dabigatran pour un complément d'information.

Anticoagulants :

rivaroxaban​

↑ rivaroxaban​​​​

Une étude a montré que l’administration concomitante de ritonavir et de rivaroxaban augmentait les concentrations de rivaroxaban, ce qui peut entraîner un risque de saignements accrus. L’administration concomitante de PAXLOVID et de rivaroxaban est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Anticoagulants :

warfarine

↓ R-warfarine
↓ ↑ S-warfarine  

Il est recommandé de surveiller fréquemment le rapport international normalisé (RIN) au début du traitement, lorsque le ritonavir est administré en concomitance avec de la warfarine.

Anticonvulsivants :

clonazépam
éthosuximide
divalproex
lamotrigine​​

↑ clonazépam
↑ éthosuximide
↓ divalproex
↓ lamotrigine

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de clonazépam et d’éthosuximide lorsque ces médicaments sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de réduire la dose de ces médicaments. Il est recommandé d'effectuer une surveillance clinique.

Il faut s’attendre à une diminution des concentrations plasmatiques de divalproex et de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire d’augmenter la dose de ces médicaments.

Anticonvulsivants :

carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone

↑ carbamazépine
↓ phénytoïne
↓ ritonavir
↓ nirmatrelvir

L’administration de PAXLOVID en concomitance avec la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne ou la primidone est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antidépresseurs :

amitriptyline, clomipramine, fluoxétine, imipramine, maprotilinea, néfazodonea, nortriptyline, paroxétine, sertraline, trimipramine, venlafaxine

↑ antidépresseurs​​

On ne s’attend pas à ce que l’utilisation de ritonavir à titre de potentialisateur pharmacocinétique provoque des augmentations d’importance clinique des substrats de la CYP2D6. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Antidépresseurs :

bupropion

↓ bupropion et l'un de ses métabolites actifs, l'hydroxybuproprion

Le bupropion est métabolisé principalement par la CYP2B6. L’administration concomitante de bupropion et de doses répétées de ritonavir diminue les concentrations de bupropion. Il faut vérifier que le patient présente une réponse adéquate au buproprion.

Antidépresseurs :

désipramine

↑ désipramine

Une étude a montré que l’administration concomitante de ritonavir et de désipramine augmentait les concentrations de désipramine. Il est recommandé de réduire la dose et de surveiller la concentration de désipramine.

Antidépresseurs :

trazodone

​​​​​​​↑ trazodone

L’emploi concomitant de ritonavir et de trazodone accroît les concentrations de trazodone. Les effets indésirables suivants ont été observés : nausées, étourdissements, hypertension et syncope. La prudence s’impose si l’on administre de la trazodone avec un inhibiteur de la CYP3A4, comme le ritonavir, et on doit envisager de réduire la dose de trazodone.

Antiémétiques :

dronabinola

↑ dronabinol

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de dronabinol lorsque ce médicament est administré en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc l’utiliser avec prudence et il peut être nécessaire de réduire la dose de dronabinol. 

Antifongiques :

kétoconazole, 
sulfate d'isavuconazonium,
itraconazole

↑ kétoconazole
↑ sulfate d'isavuconazonium
↑ itraconazole
↑ nirmatrelvir/ritonavir

Il n’est pas recommandé d’administrer de fortes doses de kétoconazole ou d’itraconazole (> 200 mg/j). Se reporter à la monographie du kétoconazole, du sulfate d'isavuconazonium ou de l'itraconazole pour un complément d'information.

Antifongiques :

voriconazole

↓ voriconazole

Il faut éviter l'emploi concomitant du voriconazole.

Antigoutteux :

colchicine

↑ colchicine

En présence d’insuffisance rénale et/ou hépatique :
- Des interactions médicamenteuses mortelles ou pouvant mettre la vie en danger ont été signalées chez des patients traités par la colchicine et le ritonavir. Chez les patients qui présentent une insuffisance rénale et/ou hépatique, l’administration concomitante de colchicine et de PAXLOVID est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

En présence d’une fonction rénale ou hépatique normale :
- Traitement des attaques de goutte : 1 dose de 0,6 mg (1 comprimé), suivie d’une dose de 0,3 mg (1 demi-comprimé) 1 heure plus tard. Le traitement ne doit pas être recommencé avant 3 jours.
- Prophylaxie des attaques de goutte : Si le schéma posologique original de la colchicine était de 0,6 mg 2 f.p.j., il doit être ramené à 0,3 mg 1 f.p.j. S’il était de 0,3 mg 2 f.p.j., il doit être ramené à 0,3 mg 1 fois tous les 2 jours.
- Traitement de la fièvre méditerranéenne familiale (FMF) : La dose quotidienne maximale est de 0,6 mg (pouvant être donnée en 2 prises de 0,3 mg).

Anti-Infectieux :

clarithromycine
érythromycine

↑ clarithromycine
↑ érythromycine

En présence d’insuffisance rénale, il convient d’envisager les ajustements posologiques suivants :
- Patients dont la ClCr se situe entre 30 et 60 mL/min : réduire la dose de clarithromycine de 50 %.
- Patients dont la ClCr < 30 mL/min : réduire la dose de clarithromycine de 75 %.

Il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose chez les patients dont la fonction rénale est normale. Se reporter aux renseignements thérapeutiques respectifs de ces anti-infectieux pour de l'information sur l'ajustement de leur dose.

Antimycobactériens :

rifabutine

↑ rifabutine et son métabolite
↓ ritonavir​

Il est recommandé de réduire la dose habituelle de rifabutine (300 mg/j) d’au moins 75 % (p. ex., donner une dose de 150 mg tous les 2 jours ou 3 fois par semaine). Il peut être nécessaire de réduire davantage la dose de rifabutine.

Antimycobactériens :

rifampicine

↓ ritonavir
↓ nirmatrelvir

L’administration concomitante de PAXLOVID avec la rifampicine est contre-indiquée en raison du risque de perte de réponse virologique et de résistance. Il faut envisager d'employer un autre antimycobactérien, comme la rifabutine (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antiparasitaires :

atovaquone

↓ atovaquone

Il faut s’attendre à une diminution des concentrations plasmatiques d’atovaquone lorsque ce médicament est administré en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire d’augmenter la dose d’atovaquone.

Antiparasitaires :

quinine

↑ quinine

​​​​Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de quinine lorsque ce médicament est administré en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de quinine au besoin.

Anxlolytiques/sédatifs/
​​​​​​​hypnotiques :

triazolam, midazolam, voie oralea

↑ triazolam
↑ midazolam

Le midazolam est principalement métabolisé par la CYP3A4. Les augmentations de la concentration de midazolam devraient être beaucoup plus importantes lorsque le médicament est administré par voie orale que lorsqu’il est administré par voie parentérale. Par conséquent, l’administration concomitante est contre-indiquée en raison du risque de sédation profonde et de dépression respiratoire (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Anxlolytiques/sédatifs/
​​​​​​​hypnotiques :

midazolam, voie parentérale

↑ midazolam

L’utilisation concomitante de midazolam par voie parentérale et de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de midazolam. L’administration concomitante doit être effectuée dans un cadre permettant une étroite surveillance clinique et une prise en charge médicale appropriée en cas de dépression respiratoire et/ou de sédation prolongée. Une diminution de la posologie du midazolam doit être envisagée, en particulier si plus d’une dose de midazolam est administrée.

Anxlolytiques/sédatifs/
​​​​​​​hypnotiques :

buspirone, clorazépate, diazépam, estazolama, flurazépam, zolpidem

​​​​​↑ anxiolytiques/
sédatifs/hypnotiques

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments lorsqu’ils sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Agents contre l'hyperplasie bénigne de la prostate :

silodosine

↑ silodosine

L'administration concomitante de ce médicament est contre-indiquée en raison du risque d'hypotension orthostatique (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Bêta-bloquants :

métoprolol, timolol 

↑ bêta-bloquants

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments lorsqu’ils sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Bronchodilatateurs :

théophylline

↓ théophylline

Il peut être nécessaire d’augmenter la dose de théophylline; il faut envisager la surveillance du traitement.

Inhibiteurs calciques :

amlodipine,
diltiazem,
félodipine, nicardipine,
nifédipine,
vérapamil 

↑ inhibiteurs calciques

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments lorsqu’ils sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Agents cardiovasculaires :

éplérénone

↑ éplérénone

L’administration concomitante d'éplérénone est contre-indiquée en raison du risque d'hyperkaliémie (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Agents cardiovasculaires :

ivabradine

↑ ivabradine

L’administration concomitante d'ivabradine est contre-indiquée en raison du risque de bradycardie et de troubles de la conduction (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Agents cardiovasculaires :

aliskirène,
ticagrélor,
vorapaxar,
clopidogrel

↑ aliskirène
↑ ticagrélor
↑ vorapaxar
↓ métabolite actif du clopidogrel

Il faut éviter l'emploi de ces médicaments durant le traitement par PAXLOVID.

Corticostéroïdes :

budésonide,
propionate de fluticasone,
triamcinolone

↑ fluticasone
↑ budésonide
↑ triamcinolone

L’administration concomitante de ritonavir et de propionate de fluticasone, de budésonide, de triamcinolone ou d’autres glucocorticoïdes inhalés, injectables ou intranasaux qui sont métabolisés par la CYP3A4 n’est pas recommandée, à moins que les bienfaits possibles pour le patient ne l’emportent sur le risque d’effets généraux liés à la corticothérapie, incluant le syndrome de Cushing et une suppression de la fonction surrénalienne.

L’utilisation concomitante de ritonavir et de propionate de fluticasone, de budésonide ou de triamcinolone peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, de budésonide ou de triamcinolone et réduire les concentrations sériques de cortisol. Il faut envisager des solutions de rechange au propionate de fluticasone, au budésonide ou à la triamcinolone, surtout en cas de traitement de longue durée.

Corticostéroïdes :

dexaméthasone

↑ dexaméthasone
↓ ritonavir

Il faut s’attendre à ce que la dexaméthasone, qui accroît l’activité de la CYP3A, augmente la clairance de ritonavir et, par conséquent, en fasse diminuer les concentrations plasmatiques.

Corticostéroïdes :

prednisone

↑ prednisone

Il faut s’attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques de dexaméthasone et de prednisone lorsque ces médicaments sont administrés en concomitance avec le ritonavir. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Corticostéroïdes :

digoxine

↑ digoxine

Un rapport publié dans la littérature signale que l’administration concomitante de ritonavir (300 mg toutes les 12 heures) et de digoxine a entraîné une augmentation significative des concentrations de digoxine. Il faut faire preuve de prudence lorsque l’on administre le ritonavir en concomitance avec de la digoxine et effectuer le suivi adéquat des concentrations plasmatiques de digoxine.

Potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique :

lumacaftor-ivacaftor

↓ nirmatrelvir/ritonavir

L'administration concomitante de nirmatrelvir/ritonavir est contre-indiquée en raison du risque de perte de la réponse virologique et de résistance (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique :

ivacaftor,
éléxacaftor/tézacaftor/ivacaftor,
tézacaftor/ivacaftor

↑ ivacaftor
↑ éléxacaftor/tézacaftor/ivacaftor
↑ tézacaftor/ivacaftor

Il faut réduire la dose de ces agents lorsqu'ils sont administrés en concomitance avec PAXLOVID. Se reporter à la monographie du produit concerné pour un complément d'information.

Inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) :

saxagliptine

↑ saxagliptine

Il est recommandé d'ajuster la dose de saxagliptine. Se reporter à la monographie de la saxagliptine pour un complément d'information.

Antagonistes des récepteurs de l’endothéline :

bosentan

↑ bosentan

Cesser l’administration de bosentan au moins 36 heures avant de commencer à donner PAXLOVID.
​​​​​​​
Veuillez consulter la monographie du bosentan pour plus de renseignements.

Dérivés de l'ergot :

dihydroergotamine,
ergotamine,
méthylergonovinea

↑ dihydroergotamine
↑ ergotamine
↑ méthylergonovine

L'administration concomitante de ces agents est contre-indiquée en raison du risque de toxicité aiguë caractérisée par des vasospasmes et une ischémie des extrémités et des autres tissus, y compris ceux du SNC (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Antagonistes des récepteurs de l’hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) :

élagolix

↑ élagolix

L’administration en concomitance d’élagolix et de ritonavir pourrait augmenter l’exposition à l’élagolix en raison de l’inhibition de la CYP3A et de la glycoprotéine P. Les effets indésirables graves connus de l’élagolix sont, entre autres, les idées suicidaires et l’élévation du taux de transaminases hépatiques. De plus, l’élagolix est un inducteur faible ou modéré de la CYP3A, ce qui peut diminuer l’exposition au ritonavir. Consulter la monographie de l’élagolix pour connaître les renseignements posologiques concernant l’administration en concomitance avec des inhibiteurs puissants de la CYP3A4.

Antiviraux (anti-VHC) :
Associations médicamenteuses contre le VHC :

elbasvir/grazoprévir, glécaprévir/pibrentasvir,
ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvira,
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir

↑ antiviraux

Une augmentation de la concentration du grazoprévir peut hausser le taux d'ALAT.

L'administration concomitante de cette association avec le ritonavir n'est pas recommandée en raison du risque accru de hausse du taux d'ALAT associée à l'augmentation de l'exposition au glécaprévir. Il faut éviter l'emploi concomitant de l'association glécaprévir/pibrentasvir et de PAXLOVID.

Se reporter à la monographie de l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir pour un complément d'information.

Se reporter à la monographie de l'association sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir pour un complément d'information.

Les patients qui suivent un traitement contre une infection par le VHC comprenant du ritonavir doivent le poursuivre selon les indications. Durant l'emploi concomitant, il faut surveiller l'augmentation de la concentration de PAXLOVID ou l'apparition d'effets indésirables des médicaments contre le VHC.

Antiviraux (anti-VHC) :
Inhibiteurs de la protéase du VHC :

siméprevira ​​

↑ siméprevir

Une étude pharmacocinétique a montré que l’administration concomitante de siméprévir à raison de 200 mg 1 f.p.j. et de ritonavir à raison de 100 mg 2 f.p.j. entraînait une augmentation des concentrations de siméprévir. L’administration concomitante de PAXLOVID et de siméprévir n’est pas recommandée.

Produits à base de plantes médicinales :

millepertuis (Hypericum perforatum)

↓ nirmatrelvir/ritonavir

L'administration concomitante de millepertuis est contre-indiquée en raison du risque de perte de la réponse virologique et de résistance (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).​​​​​​

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

fosamprénavir

↑ amprénavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

Consulter la monographie du fosamprénavir pour connaître les renseignements complets sur l’administration concomitante de fosamprénavir à raison de 700 mg 2 f.p.j. et de ritonavir à raison de 100 mg 2 f.p.j. ou de fosamprénavir à raison de 1400 mg 1 f.p.j. et de ritonavir à raison de 200 mg 1 f.p.j.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

atazanavir

↑ atazanavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

Les concentrations plasmatiques d’atazanavir obtenues avec l’administration d’atazanavir à raison de 300 mg 1 f.p.j. et de ritonavir à raison de 100 mg 1 f.p.j. sont supérieures à celles obtenues avec l’administration d’atazanavir à raison de 400 mg 1 f.p.j.
​​​​​​​
Consulter la monographie de l’atazanavir pour connaître les renseignements complets sur l’administration concomitante d’atazanavir à raison de 300 mg 1 f.p.j. et de ritonavir à raison de 100 mg 1 f.p.j.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

darunavir

↑ darunavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

Consulter la monographie du darunavir pour connaître les renseignements complets sur l’administration concomitante de darunavir à raison de 600 mg 2 f.p.j. et de ritonavir à raison de 100 mg 2 f.p.j.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

indinavira

↑ indinavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

Modification des concentrations lorsque des doses réduites d’indinavir sont administrées en concomitance avec une dose réduite de ritonavir.

L’innocuité et l’efficacité de cette association médicamenteuse n’ont pas été établies.

Le risque de lithiase rénale peut être accru lorsque des doses d’indinavir égales ou supérieures à 800 mg 2 f.p.j. sont administrées en concomitance avec le ritonavir. L’hydratation et le suivi adéquats du patient s’imposent.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

nelfinavir

↑ M8 (principal métabolite actif du nelfinavir)

Le ritonavir augmente les concentrations du principal métabolite actif du nelfinavir, M8. Cette interaction semble être attribuable à l’inhibition et à l’induction du métabolisme par le cytochrome P450.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

saquinavir

↑ saquinavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

La posologie recommandée est de 1000 mg de saquinavir administrés en concomitance avec le ritonavir à raison de 100 mg 2 f.p.j. pris dans les 2 heures suivant un repas. Il peut être nécessaire d’ajuster la dose de ces médicaments s’ils sont administrés en concomitance avec d’autres inhibiteurs de la protéase du VIH.

Il ne faut pas administrer de saquinavir et de ritonavir simultanément avec de la rifampicine, à cause du risque d’hépatotoxicité grave (élévation du taux de transaminases hépatiques) lié à l’administration concomitante de ces 3 médicaments.

Dans certains cas, l’administration concomitante de saquinavir et de ritonavir a provoqué des effets indésirables graves, principalement une acidocétose diabétique et des troubles hépatiques, particulièrement chez les patients qui présentaient déjà une affection hépatique. Consulter la monographie du saquinavir pour connaître les renseignements thérapeutiques.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs de la protéase du VIH :

tipranavir

↑ tipranavir
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

Consulter la monographie du tipranavir pour connaître les renseignements complets sur l’administration concomitante de tipranavir à raison de 500 mg 2 f.p.j. et de ritonavir à raison de 200 mg 2 f.p.j.​​​​​

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse :

didanosinea

↓ didanosine

L’administration de didanosine et de ritonavir doit être espacée de 2,5 heures pour éviter toute incompatibilité entre les 2 médicaments.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse :

ténofovir

↑ ténofovir

Il a été montré que l’administration concomitante de l’association lopinavir/ritonavir augmentait les concentrations de ténofovir. L’augmentation des concentrations de ténofovir pourrait accroître les effets indésirables associés au ténofovir, notamment les troubles rénaux. Il convient de surveiller la survenue d’effets indésirables liés au ténofovir chez les patients qui prennent du ritonavir en concomitance avec du furamate de ténofovir disoproxil. Consulter la monographie du ténofovir pour obtenir de plus amples renseignements.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse :

zidovudine,
emtricitabine

↓ zidovudine
↔ emtricitabine

Se reporter aux renseignements thérapeutiques respectifs de ces médicaments anti-VIH pour un complément d'information.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse :

delavirdinea

↑ ritonavir
↔ delavirdine

Il faut envisager de réduire la dose de ritonavir lorsqu’on administre ce dernier en association avec de la delavirdine. Le ritonavir ne semble pas modifier le comportement pharmacocinétique de la delavirdine, d’après les comparaisons avec les données historiques. L’innocuité et l’efficacité de cette association médicamenteuse (delavirdine/ritonavir) n’ont pas été établies.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse :

éfavirenz​​​​​​​

↑ éfavirenz

Chez des volontaires sains ayant reçu 500 mg de ritonavir 2 f.p.j. avec 600 mg d’éfavirenz 1 f.p.j., l’ASC de l’éfavirenz à l’état d’équilibre s’est accrue de 21 %. On a aussi observé une augmentation parallèle de 17 % de l’ASC du ritonavir.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse :

névirapine

↑ névirapine

Se reporter aux renseignements thérapeutiques respectifs de ce médicament anti-VIH pour un complément d'information.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
​​​​​​​
Inhibiteurs de l’intégrase :

raltégravir

↓ raltégravir

Une étude pharmacocinétique a montré que l’administration concomitante de ritonavir à raison de 100 mg 2 f.p.j. et d’une dose unique de 400 mg de raltégravir entraînait une réduction des concentrations plasmatiques de raltégravir.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
​​​​​​​
Inhibiteurs de l’intégrase :

bictégravir

↑ bictégravir

Se reporter aux renseignements thérapeutiques respectifs de ce médicament anti-VIH pour un complément d'information.

Antirétroviraux (anti-VIH) :
Antagonistes du CCR5 :

maraviroc

↑ maraviroc
(↑ ASC, ↑ Cmax, ↑ Cmin)

L’administration concomitante de maraviroc et de doses réduites de ritonavir augmente les concentrations plasmatiques de maraviroc. Il faut donc diminuer la dose de maraviroc lors de l’administration de maraviroc en concomitance avec le ritonavir. Consulter la monographie du maraviroc pour connaître les renseignements complets sur l’administration concomitante de maraviroc à raison de 150 mg 2 f.p.j. et de ritonavir.

Hypolipidémiants, inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase :

lovastatine, simvastatine

↑ lovastatine, simvastatine

Étant donné que le métabolisme de la simvastatine et de la lovastatine, des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, est fortement dépendant de la CYP3A, l’administration concomitante de ritonavir et de simvastatine ou de lovastatine est contre-indiquée en raison du risque accru de myopathie, y compris de rhabdomyolyse (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit). Il faut suspendre le traitement par la lovastatine et la simvastatine au moins 12 heures avant la mise en route de celui par PAXLOVID, pendant les 5 jours de celui-ci et 5 autres jours par la suite.

Hypolipidémiants, inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase :

lomitapide

​​↑ lomitapide

Le lomitapide est un substrat sensible de la CYP3A4. Les inhibiteurs de la CYP3A4 augmentent l’exposition au lomitapide, d’environ 27 fois dans le cas des inhibiteurs puissants. L’administration concomitante de lomitapide et d’inhibiteurs modérés ou puissants de la CYP3A4 est contre-indiquée.

Hypolipidémiants, inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase :

atorvastatine, rosuvastatine

↑ atorvastatine, rosuvastatine

La prudence s’impose et une réduction de la posologie doit être envisagée si le ritonavir est administré en concomitance avec l’atorvastatine, qui est métabolisée à un moindre degré par la CYP3A4. Bien que l’élimination de la rosuvastatine ne dépende pas de la CYP3A, une augmentation de l’exposition à la rosuvastatine a été rapportée lorsque celle-ci est administrée en concomitance avec le ritonavir. Il n'est pas nécessaire d'interrompre le traitement par l'atorvastatine ou la rosuvastatine avant ou après l'administration de PAXLOVID. Donner la dose d’atorvastatine ou de rosuvastatine la plus faible et surveiller étroitement le patient pour déceler les signes et les symptômes de myopathie ou de rhabdomyolyse. Si un traitement par un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase est indiqué, il est recommandé d’utiliser la pravastatine ou la fluvastatine.

Immunosuppresseurs :

cyclosporine,
tacrolimus,
évérolimus,
sirolimus,
rapamycinea

↑ immunosuppresseurs

Éviter d'utiliser PAXLOVID lorsqu'il est impossible d'exercer une surveillance étroite de la concentration de l'immunosuppresseur. En cas d'administration concomitante, il est recommandé d'ajuster la posologie de l'immunosuppresseur et de surveiller la concentration de l'immunosuppresseur ainsi que l'apparition d'effets indésirables associés à l'agent. Se reporter à la monographie de l'immunosuppresseur pour un complément d'information et demander conseil au spécialiste du traitement immunosuppresseur du patient.

Il faut éviter l'emploi concomitant de l'évérolimus ou du sirolimus et de PAXLOVID.

Inhibiteurs de Janus kinases (JAK) :

tofacitinib

↑ tofacitinib

Il est recommandé d'ajuster la dose de tofacitinib. Se reporter à la monographie du tofacitinib pour un complément d'information.

Inhibiteurs de Janus kinases (JAK) :

upadacitinib

↑ upadacitinib

En cas d'administration concomitante avec PAXLOVID, la posologie recommandée de l'upadacitinib diffère selon son indication. Se reporter à la monographie de l'upadacitinib pour un complément d'information.

Inhibiteurs de kinases (voir aussi Anticancéreux ci-dessus:

fostamatinib

↑ fostamatinib

L’administration du fostamatinib en concomitance avec le ritonavir pourrait augmenter l’exposition au métabolite R406 du fostamatinib, ce qui pourrait entraîner des effets indésirables reliés à la dose, comme une hépatotoxicité et une neutropénie. Surveiller l’apparition de tout signe de toxicité du fostamatininib qui pourrait exiger une modification de la dose de ce médicament (voir la monographie du fostamatinib).

Agonistes des récepteurs β-adrénergiques à action
prolongée :

salmétérol

↑ salmétérol

L'administration concomitante de salmétérol n'est pas recommandée. Il faut éviter son emploi simultané avec PAXLOVID. Cette combinaison pourrait augmenter le risque d'effets indésirables de nature cardiovasculaire associés au salmétérol, dont une prolongation de l'intervalle QT, des palpitations et une tachycardie sinusale.

Antimigraineux :

élétriptan

↑ élétriptan

Un intervalle d'au moins 72 heures doit séparer l'administration de l'élétriptan et celle de PAXLOVID en raison du risque d'effets indésirables graves, notamment de manifestations cardiovasculaires ou cérébrovasculaires (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antimigraineux :

ubrogépant

↑ ubrogépant

L'emploi concomitant d'ubrogépant et de PAXLOVID est contre-indiqué en raison du risque d'effets indésirables graves (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes :

finérénone

↑ finérénone

L'emploi concomitant de ce médicament est contre-indiqué en raison du risque d'effets indésirables graves, notamment d'hyperkaliémie, d'hypotension ou d'hyponatrémie (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Antagonistes des récepteurs des muscariniques :

darifénacine

↑ darifénacine

La dose quotidienne de darifénacine ne doit pas excéder 7,5 mg lorsque ce médicament est administré en concomitance avec PAXLOVID. Se reporter à la monographie de la darifénacine pour un complément d'information. 

Neuroleptiques/Antipsychotiques :

clozapine

↑ clozapine

Si l'emploi concomitant de clozapine ne peut être évité, il faut envisager d'en réduire la dose et de surveiller l'apparition d'effets indésirables.

Neuroleptiques/Antipsychotiques :

lurasidone

↑ lurasidone

En raison de l’inhibition de la CYP3A par le ritonavir, on s’attend à une augmentation des concentrations de lurasidone. L’administration concomitante de lurasidone et de ritonavir est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Neuroleptiques/Antipsychotiques :

perphénazine, rispéridone, thioridazinea

↑ neuroleptiques

Lorsqu’il est administré à titre de potentialisateur pharmacocinétique, le ritonavir ne devrait pas entraîner d’augmentations d’importance clinique des substrats de la CYP2D6. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la dose de ces médicaments.

Neuroleptiques/Antipsychotiques :

pimozide

↑ pimozide

L’administration concomitante de PAXLOVID et de pimozide est contre-indiquée, car elle peut entraîner des réactions graves et/ou mettant la vie en danger, telles que des arythmies (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Neuroleptiques/Antipsychotiques :

quétiapine

↑ quétiapine

En raison de l’inhibition de la CYP3A par le ritonavir, l’administration concomitante de ritonavir et de la quétiapine peut entraîner une augmentation des concentrations de quétiapine. Des effets indésirables graves et potentiellement mortels liés à la quétiapine ont été signalés avec des inhibiteurs de la CYP3A. PAXLOVID ne doit pas être administré en association avec la quétiapine. Une surveillance peut s’avérer nécessaire et la dose peut être réduite au besoin. 

Agents neuropsychiatriques :

suvorexanta

↑ suvorexant 

Il faut éviter l'emploi concomitant du suvorexant et de PAXLOVID.

Agents neuropsychiatriques :

aripiprazole,
brexpiprazole,
cariprazine,
ilopéridonea,
lumatépéronea,
pimavansérinea

↑ aripiprazole
↑ brexpiprazole
↑ cariprazine 
↑ ilopéridone
↑ lumatépérone
↑ pimavansérine

Il est recommandé d'ajuster la dose de l'aripiprazole, du brexpiprazole, de la cariprazine, de l'ilopéridone, de la lumatépérone et de la pimavansérine. Se reporter à la monographie du produit concerné pour un complément d'information.

Antagonistes des opioïdes :

naloxégol

↑ naloxégol

L’administration concomitante de naloxégol est contre-indiqué en raison du risque de symptômes de sevrage aux opioïdes (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Contraceptifs oraux ou timbre contraceptif :

éthinylestradiol

↓ éthinylestradiol 

L'administration concomitante de ritonavir et de PAXLOVID abaisse la concentration de l'éthinylestradiol. Il peut être nécessaire d’envisager une augmentation de la dose ou le recours à d’autres moyens de contraception. De plus, il faut conseiller aux patientes d'employer une méthode de contraception non hormonale durnat les 5 jours du traitement par PAXLOVID et jusqu'aux premières menstruations suivant la fin du traitement.

Inhibiteurs de la PDE5 (indiqués pour le traitement de la dysfonction érectile) :

sildénafil, tadalafil, vardénafil 

↑ sildénafil 

Il faut faire particulièrement attention lors de la prescription d’inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) dans le traitement de la dysfonction érectile à des patients recevant PAXLOVID. On s’attend à ce que l’administration concomitante de PAXLOVID et de ces médicaments produise une hausse marquée des concentrations de ceux-ci, ce qui pourrait amplifier les effets indésirables associés à ces derniers, notamment : hypotension, syncope, troubles visuels et priapisme.

Emploi d’inhibiteurs de la PDE5 contre la dysfonction érectile

On peut utiliser le sildénafil avec prudence à des doses réduites (25 mg toutes les 48 heures), en surveillant étroitement la survenue d’effets indésirables.

On peut utiliser le tadalafil avec prudence à des doses réduites (10 mg toutes les 72 heures), en surveillant étroitement la survenue d’effets indésirables.

L’administration en concomitance de vardénafil et de PAXLOVID est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Emploi d’inhibiteurs de la PDE5 contre l’hypertension artérielle pulmonaire

L’administration concomitante de PAXLOVID et de tadalafil pour traiter l’hypertension artérielle pulmonaire n’est pas recommandée.

L’administration en concomitance de sildénafil ou de vardénafil et de PAXLOVID est contre-indiquée (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Inhibiteurs de la PDE5 (indiqués pour le traitement de l'hypertension pulmonaire) :

sildénafil (RevatioMD)

↑ sildénafil 

L’administration concomitante de sildénafil et de PAXLOVID est contre-indiquée compte tenu du risque d'effets indésirables associés au sildénafil, y compris les anomalies de la vision, l'hypotension, les érections prolongées et la syncope (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Inhibiteurs de la PDE5 (indiqués pour le traitement de l'hypertension pulmonaire) :

tadalafil (Adcirca®)

↑ tadalafil 

Il faut éviter l'emploi concomitant du tadalafil et de PAXLOVID.

Stimulateurs de la sGC (indiqués pour le traitement de l'hypertension pulmonaire) :

riociguat

↑ riociguat 

Il est recommandé d'ajuster la dose du riociguat. Se reporter à la monographie du riociguat pour un complément d'information.

Agonistes du récepteur 1A de la sérotonine/antagonistes du récepteur 2A de la sérotonine :

flibansérine

↑ flibansérine 

L’administration concomitante de flibansérine est contre-indiquée compte tenu du risque d'hypotension, de syncope et de dépression du SNC (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

Stimulants :

méthamphétamine 

↑ méthamphétamine

Lorsqu’il est administré à titre de potentialisateur pharmacocinétique, le ritonavir ne devrait pas entraîner d’augmentations d’importance clinique des substrats de la CYP2D6. Il faut donc utiliser PAXLOVID avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer leur dose.

Antagonistes des récepteurs de la vasopressine :

tolvaptan 

↑ tolvaptan

L’administration concomitante de tolvaptan est contre-indiquée compte tenu du risque de déshydratation, d'hypovolémie et d'hyperkaliémie (voir la section CONTRE-INDICATIONS de la monographie du produit).

a.     Produit non commercialisé au Canada.
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